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Du 9 au 10 septembre, les six chefs d’État venus du Tchad, du Cameroun, de Centrafrique, du Congo-Brazzaville, du Gabon et de la Guinée Équatoriale, ont tenu leur session extraordinaire de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (Cémac) à Bangui. En clôture du sommet, le centrafricain Faustin-Archange Touadéra a passé le flambeau à son homologue congolais Denis Sassou-Nguesso après deux ans passés à la tête de l'institution sous-régionale. Une nomination saluée par Rodrigue Nguesso.

Rodrigue Nguesso CEMAC 2025 nomination de Denis Sassou Nguesso
Le président de la République centrafricaine, Faustin-Archange Touadéra ( à g.), a passé le relais à la tête de la Cemac au président de la République du Congo, Denis Sassou Nguesso (au c.). Ici, les deux présidents avec le président de la Guinée équatoriale, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, à Libreville, le 2 mars 2023. AFP - LUDOVIC MARIN

Après deux ans à la tête de la Cémac, le centrafricain Faustin-Archange Touadéra a passé le flambeau à son homologue congolais Denis Sassou-Nguesso. Ce sommet intervient dans un contexte où les pays de la Cémac se mettent en ordre de bataille pour l'intégration économique, la coopération sécuritaire, la fraternité sous-régionale et un avenir commun dans le concert des nations.  


Débout avec détermination et fierté, les six chefs d'État et l'assistance exécutent l'hymne de la Cémac. Tout souriant, le président Centrafricain Faustin-Archange Touadéra passe le flambeau à son homologue congolais Denis Sassou-Nguesso : un drapeau de couleur jaune.


Multiples défis à relever


« Notre sous-région Cémac est une terre d'opportunité qui peut aider le monde à renouer avec la croissance. Le monde a besoin d'une dynamique de croissance pour prendre à bras le corps les multiples défis à relever : le chômage, le déficit budgétaire, la dette, la pauvreté, le changement climatique. Les pays de la Cémac ont des ressources minières et naturelles abondantes pour jouer un rôle vital dans la dynamique de croissance dont l'économie mondiale a besoin aujourd'hui », a assuré le président centrafricain.


L'organisation annonce également la mise en place d'un mécanisme efficace pour favoriser la libre circulation des personnes et des biens ainsi l'intégration sous-régionale. « Je peux vous assurer que nous nous sommes engagés en politique sur le thème du panafricanisme, de la libération de l'Afrique, du développement tout court », a lancé Denis Sassou-Nguesso son nouveau président.


Créée en 1994, la zone Cémac est aujourd'hui confrontée à des difficultés d'ordre économiques avec une faible croissance et un endettement élevé. À cela s'ajoutent des problèmes d'intégration régionale, l'instabilité sécuritaire ou encore la mauvaise gouvernance. Autant de défis que les pays membres disent vouloir surmonter.


Article de Rolf Domia-leu publié le 11 septembre 2025 sur RFI

 
 

Initiée par l'artiste pluridisciplinaire congolaise Bill Kouélany, la Rencontre internationale d’art contemporain (Riac) a ouvert les portes de sa 11e édition le 8 septembre à Brazzaville, lançant trois semaines de débats, d'ateliers, d’expositions et de spectacles sur le thème  « Patrimoine africain, témoin du passé ou richesse durable pour demain ? ». Un évènement salué par Rodrigue Nguesso.

Un évènement salué par Rodrigue Nguesso : a Rencontre internationale d’art contemporain (Riac) a ouvert les portes de sa 11e édition le 8 septembre à Brazzaville

Le ton des spectacles a été donné dès 18h avec la performance envoûtante « Cercle de mémoires » de l’artiste camerounaise Ange Kayifa. Vêtue d’un simple maillot de bain, elle répand la scène d'encens et de sel, avant d'habiter le cercle lumineux tracé au sol, laissant son corps « parler » entre silence, gestes et danse. « “Cercle de mémoires” donne la visibilité aux femmes qui ont été invisibilisées dans l’histoire africaine. Je rends hommage à ma grand-mère, première femme régisseur de prison d’hommes dans ma ville au Cameroun, et à toutes celles dont la trace s’efface trop souvent », a-t-elle confié.


La soirée s’est poursuivie avec la pièce « Cannibale » de Didier Daeninckx, mise en scène par François Boggio, avec Géraldine Massamouna et Eros Mampouya. Pour la comédienne et spectatrice Germaine Ololo, l’expérience reste perfectible. « Les comédiens sont là, le travail technique est là, mais le texte tiré d’un roman doit être réécrit pour être pleinement une pièce de théâtre », a-t-elle souligné.


Plus tôt dans la journée, les participants avaient pris part à un débat d’idées autour de la thématique de l’édition, après la présentation générale des artistes, avant de partager un repas de bienvenue et d’entamer les ateliers de critique d’art, peinture, photo/vidéo, écriture créative et danse.


Un programme dense et diversifié


Pour Chris Moumbounou, coordonnateur des Ateliers Sahm, le cœur de la Riac réside dans la rencontre et la transmission. « Ce matin, chacun a mis un nom sur un visage, et dans l’après-midi, les ateliers ont démarré dans l’esprit de famille qui caractérise cette rencontre», souligne-t-il. La programmation comprend des débats, des ateliers, des performances, des projections, des expositions et des concerts.


Dès ce 9 septembre, le public est attendu pour la projection du documentaire « Sankara n’est pas mort » de Lucie Viver. S’ensuivront notamment un vernissage collectif à l’Institut français du Congo le 10 septembre, une exposition solo de Jean Michel Dissake le 11 septembre au Pefaco hôtel et un spectacle de slam et danses patrimoniales sous l’égide du Pnud le 12 septembre.


« Nous voulons que chaque soir, il y ait un rendez-vous artistique où le public retrouve théâtre, performances ou cinéma, et chaque journée, des ateliers de création pour nourrir les échanges », précise Chris Moumbounou.


Une centaine d’artistes réunis


Cette 11e édition de la Riac réunit environ 100 artistes venus du Congo, mais aussi du Cameroun, du Gabon, de la République démocratique du Congo, de la Tunisie, de la Suisse, de la France, du Bénin, du Mali… Une diversité que les organisateurs tiennent à préserver malgré des moyens limités. « C’est toujours un plaisir pour moi de participer à la Riac, parce qu’on a la possibilité de rencontrer des professionnels et des non-professionnels venus de tous les horizons. Cela nourrit ma pratique et me pousse à me positionner en tant qu’artiste », insiste Ange Kayifa, qui signe ici sa troisième participation.

En trois semaines, Brazzaville se transforme en un carrefour culturel, où se croisent générations, disciplines et visions de l’Afrique de demain. Une manière concrète de faire du patrimoine non pas une relique, mais une matière vivante pour l’avenir.


Article de Merveille Jessica Atipo publié le 9 septembre 2025 sur adiac congo

 
 
  • Photo du rédacteur: Rodrigue Nguesso Officiel
    Rodrigue Nguesso Officiel
  • 7 sept.
  • 1 min de lecture

Rodrigue Nguesso rend hommage à l’Ambassadeur Serge Mombouli et adresse ses pensées et prières à sa famille en cette période de deuil.


L’Ambassadeur du Congo aux États-Unis, Serge Mombouli, est décédé le 5 septembre à Washington. En poste depuis 2001, il était le doyen du corps diplomatique africain à Washington.


Rodrigue Nguesso rend hommage à Serge Mombouli, Ambassadeur du Congo aux États-Unis, décédé le 5 septembre à Washington.

Né en 1959 à Pointe-Noire, diplômé en droit des affaires à Paris, il avait auparavant travaillé dans le secteur privé, notamment chez Air Afrique et Transworld Consortium. Diplomate expérimenté, il a œuvré plus de deux décennies pour renforcer les relations économiques et politiques entre le Congo et les États-Unis, avec une attention particulière portée aux investissements américains au Congo.


Mari et père de six enfants, Serge Mombouli laisse le souvenir d’un homme engagé, à la fois pour sa famille et pour son pays.

 
 

© 2025 - Rodrigue Nguesso

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