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L’auditorium Denis-Sassou-N’Guesso du deuxième module du mémorial Pierre-Savorgnan-de-Brazza, abritera, du 09 au 11 septembre, le colloque international sur « La route de l’histoire ». Ce colloque s’inscrit dans le cadre de la célébration des 145 ans de la signature du « Traité Brazza- Makoko. » En prélude à cet événement, son comité d’organisation conduit par sa coordonnatrice, la reine Eugénie Mouayini Opou, a échangé avec la présidente du comité d’honneur, Bélinda Ayessa, directrice générale de ce haut lieu d’histoire du Congo, le 4 septembre. Une rencontre saluée par Rodrigue Nguesso.

Rodrigue Nguesso. L’auditorium Denis-Sassou-N’Guesso du deuxième module du mémorial Pierre-Savorgnan-de-Brazza, abritera, du 09 au 11 septembre, le colloque international sur « La route de l’histoire ». Rodrigue Nguesso

Le colloque international  connaîtra la participation des panélistes, des chefferies venus des quatre coins du monde, ont annoncé les membres du comité d’organisation à l’issue de l’échange qu’ils ont eu avec la présidente du comité d’honneur, Bélinda Ayessa. Pour la reine Eugénie Mouayini Opou, l’objectif de ce colloque est de célébrer les 145e anniversaire de la signature du « Traité Makoko-De Brazza. » Il s’agit pour elle de rentrer dans le vif de l’histoire non seulement du Congo- Brazzaville, mais aussi celle qui a fait l’Afrique équatoriale française. « Pour cela, nous avons le devoir de transmission envers les jeunes, le devoir de pouvoir apporter l’histoire, parce que celui qui ne sait pas d’où il vient, n’est pas libre. Quand j’ai dit cela, c’est juste pour leur proposer le travail scientifique qui se fera à travers les panélistes », a-t-elle fait savoir.


Avant d’ajouter que les panélistes viendront des Etats-Unis, du Canada, du Bénin, du Gabon, de la République démocratique du Congo, du royaume Kongo, du royaume Loango... Ce sont toutes ces connaissances, a-t-elle dit, que les gens vont apporter qui seront susceptibles de pouvoir égayer l’intelligence de tous ceux qui seront là. « Nous allons avoir des différents panels, des conférences qui débuteront à partir du 9, 10 et 11 septembre. Le 12 septembre est réservé à la visite des sites historiques de Brazzaville et de Mbé. S’il y a quelque chose de très important que le colloque va vraiment gagner, c’est de rassembler cette famille éparse.  Je crois que ce grand travail de rassemblement sera la logique normale, efficace, scientifique que nous allons apporter à notre beau pays le Congo », a expliqué la coordonnatrice du colloque.


Un colloque avec des thématiques hors de l’ordinaire


Pour le rapporteur général du colloque, Ulric Baral Istevlo, du point de vue organisation, tous les violons sont suffisamment accordés, tant au niveau du comité scientifique qu’au niveau du comité d’organisation, pour donner des sons agréables entre le 9 et le 11 septembre au mémorial Pierre-Savorgnan-de-Brazza. Parlant des particularités de ces assises, Ulric Baral Istevlo a fait savoir que c’est un colloque qui regroupe des scientifiques qui viennent des quatre coins du monde et de tous les domaines des sciences sociales. Ils vont donc croiser leurs regards sur des thématiques qui sont diverses et variées.


Ramses Bongolo, l’un des membres du comité d’organisation, assurant le relais entre les royaumes et le comité scientifique a indiqué que le comité d’organisation va apporter de la joie de vivre, « parce que le colloque c’est l’éducation, c’est la compréhension de notre culture, de notre histoire. Ce que je peux demander d’abord aux gens, c’est de s’approprier cet événement, parce qu’il a lieu à Brazzaville, la ville qui commémore l’histoire, la ville qui mettra en valeur notre tradition, notre culture, notre savoir endogène », a-t-il déclaré.

Quant au choix de la tenue du colloque au mémorial, Ramsès Bongolo a signifié que le mémorial est un lieu historique. « Il y a aussi le fait que la directrice générale de cet espace, Bélinda Ayessa, que nous appelons la gardienne de la mémoire est l’hôte des lieux, elle est la marraine de l’événement et en tant que marraine, elle a voulu que cela se passe ici pour illuminer la ville de Brazzaville de façon culturelle, scientifique éducative, ludique pour nos jeunes», a-t-il expliqué. Notons qu’au cours de ce colloque, il est prévu également la projection d’un film documentaire sur le Traité Brazza-Makoko.


Article de Bruno Zéphirin Okokana publié le 4 septembre 2025 sur adiac congo

 
 

Le président Denis Sassou N’Guesso qui a quitté Brazzaville le dimanche 31 août, pour Beijing en Chine. Dans la capitale chinoise, le Président congolais fera partie de la vingtaine des dirigeants étrangers invités aux festivités du 80ème anniversaire de la victoire contre l’agression japonaise. Un voyage salué par Rodrigue Nguesso.


Rodrigue Nguesso Le président Denis Sassou N’Guesso qui a quitté Brazzaville le dimanche 31 août, pour Beijing en Chine. Dans la capitale chinoise, le Président congolais fera partie de la vingtaine des dirigeants étrangers invités aux festivités du 80ème anniversaire de la victoire contre l’agression japonaise. Un voyage salué par Rodrigue Nguesso.

En quittant Brazzaville pour Beijing, Denis Sassou N’Guesso répond à l’invitation de son homologue chinois Xi Ji Ping, à prendre part aux commémorations du 80ème anniversaire de la victoire de la guerre résistance du peuple chinois contre l’agression japonaise et de la guerre mondiale antifasciste.

En quittant Brazzaville par l’aéroport international de Maya-Maya, le président de la République a été salué par la corps constitués nationaux.


La République Populaire de Chine organisera le 03 septembre prochain un grand défilé militaire sur la place Tian'anmen de Beijing, pour marquer le 80e anniversaire de la victoire contre l’agression japonaise et de la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Le défilé ne mettra en scène que des équipements militaires déjà opérationnels, assurent les autorités. Parmi les plus attendus : des missiles balistiques intercontinentaux Dong Feng-31, des avions furtifs J-20, des drones et des robots quadrupèdes. Le nouveau porte-avions Fujian pourrait être officiellement mis en service, après plus de deux ans d’essais en mer.

Au-delà de l’invitation à participer aux festivités, le séjour du Président Denis Sassou N’Guesso en Chine est aussi un indicateur fort, illustrant l’excellence des relations de coopération qui existent entre le Congo et la Chine. Une coopération bilatérale vieille de 61 ans, marquée par la réalisation de grands projets structurants en terre congolaise.

Les deux pays ont en 2016, élevé le niveau de leur coopération au rang de partenariat stratégique global.


Sur la plan multilatéral, signalons que la République du Congo assure pour un mandat de 3 ans, la coprésidence du Forum sur la Coopération Sino-Africaine.

Comme de coutume, il est fort probable que Denis Sassou N’Guesso mettra à profit son séjour chinois, pour discuter avec les hommes d’affaires et autres autorités chinoises, pour faire avancer les grands projets inscrits dans le cadre du plan national de développement, 2022-2026.


Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

 
 

La 5ᵉ édition du Forum horizon initiative et créative (Fhic) s’est tenu du 21 au 23 août à l’auditorium du Port autonome de Pointe-Noire. Au total, trois jours intenses d’échanges, de découvertes et de célébrations placés sous le signe de l’entrepreneuriat et de la créativité. Fidèle à sa vocation, le Fhic a une fois de plus démontré sa capacité à rassembler et à inspirer les Congolais autour d’un objectif commun : contribuer au développement du pays par le travail, l’innovation et l’engagement citoyen. Un événement salué par Rodrigue Nguesso.

Rodrigue Nguesso - La 5ᵉ édition du Forum horizon initiative et créative (Fhic) s’est tenu du 21 au 23 août à l’auditorium du Port autonome de Pointe-Noire. Un événement salué par Rodrigue Nguesso.

Après Brazzaville, Dolisie, Impfondo, c’est Pointe-Noire, capitale économique du pays, qui a accueilli cette 5ᵉ édition du Fhic. Un choix hautement symbolique, en adéquation avec le thème de cette année : « Ponténégrines et Pontenegrins, unissons nos forces et impliquons-nous pleinement dans le processus de développement de notre pays par le travail ».


Durant trois jours, panels et conférences rythmaient les journées, abordant des thématiques cruciales : l’entrepreneuriat des jeunes, les financements innovants pour les petites entreprises, ou encore la place du numérique dans l’avenir du pays. Les discussions, parfois passionnées, mettaient en lumière une volonté commune : celle de bâtir un Congo résolument tourné vers l’action.

L’ambiance était à la fois festive et solennelle. Les danses traditionnelles avaient plongé les participants dans un décor authentiquement congolais, tandis que les humoristes Jojo la Légende, Cardinal et Boueya avaient apporté une touche de légèreté et de convivialité.


À l’extérieur de l’auditorium, les stands d’exposition constituaient l’un des points forts de l’événement. Artisanat, vannerie, sculpture, agro-alimentaire et innovations numériques ont offert un panorama riche de la créativité congolaise.


Des engagements et une reconnaissance


La clôture, présidée par le parrain de l'événement Anatole Collinet Makosso, avait été marquée par un ton solennel. Dans son discours, il a insisté sur la nécessité de faire de l’entrepreneuriat un pilier durable de la politique de développement national. « Ce forum est une véritable mine d’informations pour  les jeunes en quête d'emploi et ceux désireux d'apprendre. Je les invite à oser, à espérer et développer leurs pas », avait-il déclaré avant de clore les portes du Fhic Pointe-Noire 2025.


Pour sa part, Aline France Etokabeka, présidente du Fhic, a réaffirmé l’importance de maintenir le cap et de continuer à rapprocher les initiatives locales des grandes orientations nationales. Elle a rappelé que le Fhic n’est pas seulement un rendez-vous annuel, mais aussi un processus à long terme visant à encourager la créativité et à donner aux entrepreneurs les moyens de leurs ambitions.


Des prix pour encourager les jeunes entrepreneurs


Lors de la clôture, la remise des prix, certificats de fin de formation et kits de travail, avait constitué l’un des moments les plus attendus. Les lauréats, avaient été distingués pour leur travail et leur contribution à la dynamique entrepreneuriale du pays, notamment dans le secteur de l'économie verte, la coiffure, la couture et l'innovation numérique 


Si pour le prix « Le Prince » les montants n'avaient pas été révélés, pour le prix du crédit d'amorçage initié par le Fonds d'impulsion de garantie et d'accompagnement (Figa) et la Chambre de commerce de Pointe-Noire, les chèques alloués variaient entre 840.000CFA et 10.000.000 CFA. Ces récompenses symbolisent non seulement la reconnaissance d’efforts individuels, mais aussi l’encouragement d’une nation à investir dans son avenir. Le rendez-vous est désormais pris pour la 6ᵉ édition, qui poursuivra cette mission : unir les Congolais autour d’un même idéal, celui de bâtir par le travail et la créativité un pays solidaire et prospère.


Article de Divine Ongagna publié le 30 août 2025 par adiac congo

 
 

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