top of page
  • Photo du rédacteur: Rodrigue Nguesso Officiel
    Rodrigue Nguesso Officiel
  • 28 août
  • 2 min de lecture

La course à la direction générale de l’Unesco connaît désormais un tournant majeur du fait du retrait de la candidate mexicaine, Gabriela Ilian Ramos Patino. Les 58 États membres du Conseil exécutif voteront début octobre pour désigner entre l’Égyptien Khaled Ahmed El-Enany Ali Ezz et le Congolais Firmin Édouard Matoko lequel d’entre eux sera soumis le mois suivant à la Conférence générale (194 pays).

 

Rodrigue Nguesso salue et soutient l'engagement de Firmin Édouard Matoko à  la direction générale de l’Unesco
Firmin Edouard Matoko en campagne au poste de directeur général de l'Unesco

Longtemps considéré comme favori, le candidat égyptien voit son avance s’effriter. Sa campagne, entamée il y a trois ans, avait débuté alors même que le Conseil exécutif n’avait pas encore statué sur les modalités de l’élection. Ce lancement anticipé, bien que calculé, semble aujourd’hui perdre de sa force face à la montée en puissance du candidat congolais.


Depuis deux mois, dans le respect statutaire de l’Unesco, Firmin Édouard Matoko mène une campagne active et ciblée en Afrique, en Asie, en Europe, en Amérique latine et dans les Caraïbes. Cette mobilisation internationale suscite un regain d’intérêt pour sa candidature, laquelle gagne en visibilité et en crédibilité auprès des électeurs.


Cette élection répond tout d’abord à des dynamiques électorales complexes. Par exemple, celle du découpage des 58 pays électeurs. Leur répartition est faite en groupes électoraux qui jouent un rôle déterminant. L’Égypte appartient au groupe arabe, incluant les pays du Golfe, tandis que la République du Congo bénéficie du soutien du groupe africain, souvent décisif dans les scrutins multilatéraux. L’Union africaine a d’ailleurs reconnu la souveraineté de la candidature présentée par la République du Congo, renforçant ainsi la légitimité régionale de Firmin Édouard Matoko.


Ce qui, à la demande du président de la République Denis Sassou N’Guesso, a permis à la diplomatie congolaise de présenter son candidat détenant un profil solide et ayant une vision claire de la future Unesco.


Firmin Édouard Matoko, cadre expérimenté de l’Unesco, incarne une candidature de l’intérieur. Il a occupé de nombreuses fonctions au siège et sur le terrain, en Afrique, en Amérique latine, en Europe et en Asie. Sa notoriété auprès des cercles académiques et de la société civile, partenaires historiques de l’organisation, lui confère une crédibilité rare.


Homme d’ouverture, fin connaisseur de la diplomatie onusienne, il séduit par sa vision inclusive et sa capacité à incarner une Unesco tournée vers l’avenir. Sa campagne met l’accent sur le dialogue, la paix, la tolérance et une gouvernance plus transparente et équitable.


À l’approche de la 44e Conférence générale prévue à Samarcande, l’issue du scrutin reste incertaine. Le retrait mexicain a redistribué les équilibres, et la montée du candidat congolais pourrait bien créer la surprise. Une chose est sûre : la bataille pour la direction de l’Unesco est entrée dans une nouvelle phase, plus ouverte, plus stratégique, et plus symbolique que jamais.

 

Article de Marie Alfred Ngoma publié le 28 août 2025 sur adiac congo

 
 
  • Photo du rédacteur: Rodrigue Nguesso Officiel
    Rodrigue Nguesso Officiel
  • 26 août
  • 1 min de lecture

À quelques jours de la visite officielle du président Denis Sassou N’Guesso en Chine, prévue début septembre à l’invitation de Xi Jinping, Rodrigue Nguesso s’est félicité du renforcement constant des liens entre les deux nations. Cette dynamique traduit la volonté du Congo de consolider son partenariat stratégique avec Pékin, qui demeure le premier partenaire commercial de Brazzaville.

Denis Sassou N’Guesso se rendra en Chine début septembre à l’invitation de Xi Jinping. Rodrigue Nguesso salue le renforcement des relations bilatérales, alors que Brazzaville et Pékin consolident leur coopération dans le cadre du Focac.
Denis Sassou N'Guesso s'entretenant avec An Qing/DR. Adiac Congo

Le 25 août, le chef de l’État a reçu à Brazzaville la nouvelle ambassadrice de Chine au Congo, An Qing. Ensemble, ils ont passé en revue les acquis du Forum pour la coopération sino-africaine (Focac), que le Congo copréside, et salué les résultats obtenus depuis la dernière édition de septembre 2024.


An Qing a souligné l’évolution positive de la coopération bilatérale, marquée par des résultats concrets et un engagement réciproque. Elle a évoqué les « fruits de la coopération pragmatique », avec des avancées dans les domaines des infrastructures, de la santé, de l’éducation et de l’énergie. Routes, hôpitaux et programmes de formation professionnelle témoignent des bénéfices de ce partenariat pour le développement du Congo.


La diplomate a réaffirmé la volonté de Pékin d’approfondir encore cette collaboration, aussi bien sur le plan bilatéral que multilatéral. La visite prochaine de Denis Sassou N’Guesso en Chine devrait donner un nouvel élan à une relation déjà dense et stratégique.

 
 

Des avancées saluées par Rodrigue Nguesso. À l’issue d’une visite effectuée au siège du projet ‘’EduLab Mobile’’ à Brazzaville, la secrétaire générale de la Conférence des ministres de la Jeunesse et des Sports de la Francophonie (Confejes), Louisette Thobi, a salué le travail qui se réalise dans le cadre ce projet d’une grande portée éducative.

Des avancées saluées par Rodrigue Nguesso. À l’issue d’une visite effectuée au siège du projet ‘’EduLab Mobile’’ à Brazzaville, la secrétaire générale de la Conférence des ministres de la Jeunesse et des Sports de la Francophonie (Confejes), Louisette Thobi, a salué le travail qui se réalise dans le cadre ce projet d’une grande portée éducative.

‘’EduLab Mobile’’ est un projet mis en place par l’association ‘’Havre d’Équité’’. Financée par la Confejes, l’initiative vise à concevoir des laboratoires mobiles dans des écoles et universités du Congo. Objectif : faciliter l’accès aux outils éducatifs scientifiques et numériques. Une manière de pallier le manque de travaux pratiques ou encore mieux lier la théorie à la pratique dans les sciences et le numérique. 


La secrétaire générale de la Confejes a touché du doigt la réalité évolutive de divers projets financés par l’institution dont le projet ‘’EduLab Mobile’’. « J’exprime ma satisfaction quant à l’évolution du projet. Je salue en même temps le dynamisme de l’équipe et la qualité du travail », a fait savoir Louisette Thobi en présence du directeur départemental de la jeunesse, Herman Mawa, et de la coordonnatrice nationale du Programme de promotion de l’entrepreneuriat des jeunes, Nathalie Ngoma.


Le projet ‘’EduLab Mobile’’ porté par les jeunes Congolais avait remporté le 1er Prix numérique 2024 de la Confejes devant le Benin et  Madagascar. C’est d’ailleurs à ce titre qu’il bénéficie du financement de l’institution francophone.

La visite de Louisette Thobi lui a donc permis de se faire une idée de la réalité sur le terrain tout en donnant des orientations stratégiques en vue d’une mise en œuvre réussie dès la prochaine rentrée scolaire. La secrétaire générale de la Confejes a, par ailleurs, réaffirmé l’engagement de l’institution à accompagner l’innovation numérique portée par la jeunesse africaine.

 

Article de Rominique Makaya publié le 21 août 2025 sur adiac congo

 
 

© 2025 - Rodrigue Nguesso

bottom of page