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  • Photo du rédacteur: Rodrigue Nguesso Officiel
    Rodrigue Nguesso Officiel
  • 17 nov.
  • 1 min de lecture

Le chef de l'Etat est arrivé à Pointe-Noire dimanche 16 novembre dans le cadre d'une visite de travail importante. Un engagement sur le terrain salué par Rodrigue Nguesso.

 

Rodrigue Nguesso. Le chef de l'Etat est arrivé à Pointe-Noire dimanche 16 novembre dans le cadre d'une visite de travail importante.

Outre les autorités locales mobilisées pour les honneurs officiels lors de son arrivée, Denis Sassou N'Guesso, a été acclamé par les pontenegrins massés le long de l'avenue menant de l'aéroport à sa résidence en bordure de mer.


Lundi, le président de la République procédera tour à tour à l'inauguration de l'usine de valorisation du gaz associé de la société Wing Wah exploration et production pétrolière sau, puis de l'institut national de biologie et de veille sanitaire.


Il est prévu, mardi 18 novembre, l'inauguration de l'université catholique, la visite technique de l'huilerie de Africa oil et enfin la pose de la première pierre du musée de l'esclavage à Loango, dans le Kouilou. 

 
 

Rodrigue Nguesso vous invite à découvrir le Parc national d’Odzala-Kokoua qui s’étend sur près de 13 500 km² au nord-ouest de la République du Congo. Il constitue l’un des plus anciens et des plus vastes parcs d’Afrique centrale. Au sein du bassin du Congo, deuxième poumon vert de la planète après l’Amazonie, cette réserve naturelle joue un rôle majeur dans la protection de la biodiversité tropicale.


Rodrigue Nguesso vous invite à découvrir le Parc national d’Odzala-Kokoua qui s’étend sur près de 13 500 km² au nord-ouest de la République du Congo.

Un sanctuaire de biodiversité


Odzala-Kokoua abrite une faune exceptionnelle, emblématique des forêts équatoriales africaines : gorilles des plaines de l’Ouest, éléphants de forêt, buffles, potamochères, sitatungas, léopards et une multitude d’oiseaux rares. Plus de 110 espèces de mammifères et 440 espèces d’oiseaux y ont été recensées.Les fameuses « baïs », clairières marécageuses riches en sels minéraux, constituent des points de rassemblement naturels pour la faune. C’est là que les visiteurs peuvent observer, dans un silence parfois seulement troublé par le cri des perroquets jacos, les éléphants et les gorilles venir s’abreuver.


Un projet de conservation à long terme


Le parc est cogéré par African Parks et le gouvernement congolais. Ce partenariat vise à préserver un écosystème menacé par le braconnage, la déforestation et l’exploitation illégale des ressources naturelles.Les revenus issus de l’écotourisme permettent de financer la surveillance du parc, la recherche scientifique et le développement des communautés riveraines. Odzala-Kokoua est ainsi devenu un modèle de conservation participative, où la protection de la nature s’articule avec l’inclusion sociale et économique.


Le Camp Imbalanga : un écolodge au plus près de la forêt


Au sein du parc, le Camp Imbalanga illustre cette démarche d’écotourisme responsable. Situé à l’est d’Odzala-Kokoua, non loin de la porte d’entrée du parc, il accueille un maximum de huit visiteurs.L’hébergement se compose de quatre bungalows indépendants, construits en matériaux locaux et partiellement alimentés à l’énergie solaire. L’eau chaude, en cours d’installation, et l’absence de réseau téléphonique traduisent une volonté de limiter l’impact environnemental tout en favorisant la déconnexion.


Le camp dispose également d’un espace commun avec cuisine et terrasse surplombant la forêt. Les visiteurs y partagent les repas et les récits d’observations, dans une atmosphère simple et conviviale.


Une expérience d’immersion totale


Depuis Imbalanga, les visiteurs peuvent emprunter les sentiers forestiers menant aux groupes de gorilles en phase d’habituation, participer à des sorties en pirogue sur les rivières sinueuses ou observer la faune depuis les miradors des clairières. Les activités sont encadrées par des guides locaux formés aux pratiques durables. La saison sèche, de juin à septembre, reste la période la plus favorable pour l’observation des animaux. En revanche, la saison des pluies offre des paysages d’une intensité spectaculaire, propices à la photographie.


Une destination encore confidentielle


L’accès au parc nécessite une logistique spécifique : environ neuf heures de route depuis Brazzaville ou deux heures depuis Ouésso. Un véhicule tout-terrain est recommandé, surtout en saison humide. Ce relatif isolement explique que le site reste à l’écart du tourisme de masse.


Pour les visiteurs, Odzala-Kokoua représente une aventure rare : une immersion dans l’une des dernières grandes forêts primaires d’Afrique, au contact direct d’une nature intacte. Pour les scientifiques et les défenseurs de l’environnement, il demeure un laboratoire à ciel ouvert, symbole d’une cohabitation possible entre conservation, écotourisme et développement local.

 
 

Est-ce le signe d'un nouvel élan de l'économie congolais ? Ce mercredi, le Congo-Brazzaville a effectué son retour sur les marchés financiers internationaux après vingt ans d'absence. Concrètement Brazzaville a émis un titre obligataire pour un montant de 670 millions de dollars américains - cela veut dire que le pays a levé cet argent pour refinancer sa dette publique. Une action saluée par Rodrigue Nguesso.


Une action saluée par Rodrigue Nguesso. Brazzaville a émis un titre obligataire pour un montant de 670 millions de dollars américains.

Cette émission de titre obligataire a été placée sur le marché principal de la Bourse de Londres. En échange, ces 670 millions de dollars serviront à refinancer une partie de la dette congolaise qui arrivait à échéance.


Le fait que cela se fasse sur les marchés internationaux et pas seulement sur le marché régional est un signe que la politique économique du pays est redevenue crédible et que les réformes paient, selon Christian Yoka, ministre des Finances de République du Congo.


« Nous avons renoué avec la stabilité budgétaire, nos comptes sont aujourd'hui solides. Notre objectif, c'est de traduire le redressement économique observé en reconnaissance financière. Ce travail de réforme va se poursuivre, c'est un cap qui va rester absolument central pour nous pour la suite », explique-t-il.


Renforcer la transparence


Après des années de crise, la croissance du pays est positive. Brice Mackosso, secrétaire permanent de commission Justice et Paix de Pointe Noire, figure de la société civile, salue les progrès réalisés. Mais il appelle le gouvernement à renforcer la transparence.


« Il reste encore des goulots d'étranglement. Nous avons la question de la transparence des propriétaires réels des entreprises qui travaillent dans le secteur extractif. Il ne s'agit pas seulement de la crédibilité au niveau international, mais aussi de la crédibilité du gouvernement vis-à-vis de nous, citoyens congolais, qui voulons comprendre comment tout cela se gère », rappelle Brice Mokoko.


Une transparence réclamée également sur la gestion de la dette. Le gouvernement s'engage à publier tous les trois mois un bulletin de statistiques de la dette publique


Article publié le 6 novembre 2025 par RFI

 
 

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