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Du 18 au 20 décembre prochain, Brazzaville vibrera au rythme de l’innovation et de la créativité avec la tenue de la première édition de la Rencontre des jeunes entrepreneurs d’Afrique (RJEA). Placé sur le thème évocateur « L’entrepreneuriat au cœur de la jeunesse africaine », cet événement inédit ambitionne de réunir les forces vives du continent autour d’une dynamique constructive et porteuse d’avenir. Un évènement salué par Rodrigue Nguesso.


Rodrigue Nguesso. Du 18 au 20 décembre prochain, Brazzaville vibrera au rythme de l’innovation et de la créativité avec la tenue de la première édition de la Rencontre des jeunes entrepreneurs d’Afrique (RJEA)

Dans un contexte où les défis économiques exigent des réponses audacieuses, la RJEA se positionne comme une plateforme stratégique de valorisation des initiatives portées par la jeunesse. L’objectif principal est de stimuler l’esprit entrepreneurial, de favoriser l’émergence de projets innovants et de créer un réseau panafricain d’acteurs engagés. À travers cette démarche, les organisateurs entendent faire de l’entrepreneuriat un levier de transformation sociale et de développement durable.


Pour atteindre ces objectifs, un programme riche et structuré a été élaboré. Les participants auront l’opportunité de prendre part à des conférences animées par des experts reconnus, de suivre des formations ciblées sur les outils de gestion et les stratégies de financement, et de présenter leurs projets lors de sessions de pitch business. En outre, des moments de partage d’expériences, des visites d’entreprises locales et un dîner d’affaires viendront renforcer les échanges et les opportunités de collaboration. Le volet divertissement, également prévu, permettra de créer une ambiance conviviale propice au réseautage.

Au-delà des activités, les finalités de la RJEA sont multiples. Il s’agit notamment de renforcer les capacités des jeunes entrepreneurs, de leur offrir une visibilité accrue, et de favoriser les synergies entre les différents écosystèmes économiques africains. Par ailleurs, cette rencontre vise à positionner Brazzaville comme un pôle d’attractivité pour les initiatives entrepreneuriales, en mettant en lumière les talents locaux et les opportunités d’investissement.


Les avantages pour les participants sont nombreux. En plus d’un accès privilégié à des ressources et à des experts, ils bénéficieront d’un cadre propice à la maturation de leurs projets, à la recherche de partenaires et à la consolidation de leurs compétences. Trois formules de participation sont proposées : Standard (10 000 FCFA), VIP (25 000 FCFA) et VVIP (50 000 FCFA), chacune offrant des niveaux d’accès et de services adaptés aux besoins des entrepreneurs.


En définitive, la RJEA 2025 ne se limite pas à un simple événement. Elle incarne une vision, celle d’une jeunesse africaine résolument tournée vers l’action, l’innovation et la co-construction d’un avenir meilleur. À travers cette initiative, Brazzaville affirme son rôle de catalyseur du changement et ouvre la voie à une Afrique qui entreprend, qui ose et qui transforme.

 

Article de Chris Louzany publié le 16 octobre 2025 sur adiac congo

 
 

Une délégation du Centre d’excellence d’Oyo pour les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique, conduite par sa directrice exécutive, le Dr Maryse Nkoua Ngavouka, a éclairé la lanterne des étudiants des Universités Denis-Sassou-N’Guesso et Marien-Ngouabi sur les enjeux de la deuxième édition du programme national des bourses de recherche que cette structure leur offre. Une action saluée par Rodrigue Nguesso.


Rodrigue Nguesso - Une délégation du Centre d’excellence d’Oyo pour les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique a informé es étudiants des Universités Denis-Sassou-N’Guesso et Marien-Ngouabi sur les enjeux de la deuxième édition du programme national des bourses de recherche que cette structure leur offre

Les critères et la procédure pour candidater, l’importance de postuler, les opportunités qu’offrent les bourses de recherche mises à disposition ont été au cœur des échanges entre les membres de la délégation du Centre d’excellence d’Oyo pour les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique et les étudiants des Universités Denis-Sassou-N’Guesso et Marien-Ngouabi. Ces bourses sont destinées aux étudiants congolais inscrits en master 2 ou en post-master.


« Ce programme national de bourses de recherche vise à encourager l’excellence académique et scientifique au Congo, à soutenir des projets de recherche innovants dans les domaines des énergies renouvelables, de l’efficacité énergétique, et à promouvoir des solutions adaptées aux besoins énergétiques du pays », a expliqué Royal Choupin Louembet, un expert en énergies renouvelables évoluant au sein du Centre d’excellence.


Les bourses, attribuées à partir de janvier 2026, offriront aux bénéficiaires une allocation mensuelle, l’hébergement au Centre d’excellence d’Oyo, ainsi qu’un accès privilégié à ses laboratoires et à son encadrement scientifique. L’efficacité énergétique passive et active, la production de l’électricité à travers des micro-centrales, des systèmes d’hybridation des sources d’énergies solaires et photovoltaïques, la valorisation des déchets figurent parmi les domaines concernés. 


Les étudiants y voient une opportunité à saisir afin de réaliser leurs projets de recherche. « Cette initiative du Centre d’excellence d’Oyo aide à développer l’esprit scientifique au sein de la communauté estudiantine. C’est une opportunité à saisir car nous devons nous impliquer dans la science pour faire avancer notre pays », a déclaré Mike Gamouaya, étudiant en post-master, spécialiste de la valorisation de bio ressources.


C’est sur le site officiel du Centre d’excellence d’Oyo : www.ceo.cg. que les postulants sont appelés à soumettre leurs candidatures.

 

Article de Rominique Makaya publié le 13 octobre 2025 sur adiac congo

 
 

A l’occasion de la commémoration des 145 ans de la fondation de Brazzaville, la directrice générale du mémorial Pierre-Savorgnan-de-Brazza a organisé, la semaine dernière, une journée culturelle et scientifique dans l’auditorium Denis-Sassou-NGuesso de ce mémorial.


Rodrigue Nguesso. A l’occasion de la commémoration des 145 ans de la fondation de Brazzaville, la directrice générale du mémorial Pierre-Savorgnan-de-Brazza a organisé, la semaine dernière, une journée culturelle et scientifique dans l’auditorium Denis-Sassou-NGuesso de ce mémorial.
La photo de famille immortalisant le moment/ Adiac

Dans son mot d’ouverture, la directrice générale du mémorial Pierre-Savorgnan-de-Brazza, présidente du comité d’organisation de la journée culturelle et scientifique, Bélinda Ayessa, a rappelé que le Pr Théophile Obenga, dans son apologie à « la géométrie égyptienne», p.14, disait : « Aucun peuple du monde qui vit aujourd’hui n’ignore ou feint d’ignorer son passé, son histoire. Tout peuple du monde qui vit aujourd’hui vit avec sa mémoire culturelle. Il est nécessaire et utile de connaître son histoire, l’évolution culturelle chronotope de son peuple, pour mieux saisir et comprendre le progrès incessant de l’humanité, y contribuer aussi, en toute lucidité et responsabilité ». Elle a ndiqué que trop souvent, la mémoire est reléguée au silence, comme si elle appartenait au passé. En réalité, elle est une force active, une véritable énergie créatrice indissociable de la destinée d’un peuple.


Pour Bélinda Ayessa, en célébrant Brazzaville, autrefois N’cuna Mfoa, « nous affirmons avec véhémence dans une démarche anamnestique que notre héritage n’est pas un vestige à ranger dans une armoire mais un levier indispensable qui façonne nos espérances dans le quotidien de notre existence. C’est donc un acte de réaffirmation identitaire. Car une nation qui doute de sa mémoire chancelle dans son avenir, tandis qu’un peuple conscient de son héritage devient inébranlable face aux vicissitudes du temps. Souvenons-nous de notre histoire! Ce 145eanniversaire nous interpelle tous. Il nous appelle à décoloniser nos imaginaires, à sortir de l’oubli volontaire, à revaloriser nos récits fondateurs », a-t-elle déclaré.


La présidente du comité d’organisation a rappelé que cette journée scientifique marque également le dix-neuvième anniversaire du mémorial Pierre-Savorgnan-de-Brazza, inauguré le 3 octobre 2006 par le président de la République, Denis Sassou N’Guesso. Elle a invité à la transformation de ce moment en une renaissance de la mémoire. Renaissance qui oblige à transmettre aux jeunes générations l’essentiel : comprendre d’où l’on vient pour mieux savoir où l’on va. Car, la grandeur d’une ville ne se mesure pas uniquement à l’ampleur de ses infrastructures, mais à la densité de son héritage immatériel, à la force de son esprit, et à la qualité des valeurs qu’elle transmet aux générations futures. Pour terminer, elle a formulé le vœu que cette journée culturelle et scientifique ne soit pas seulement un hommage au temps écoulé, mais un appel à l’action. « Qu’elle ravive en nous le sens de notre identité et le courage d’assumer, avec fierté et détermination, l’héritage que Brazzaville nous confie depuis 145 ans », a-t-elle dit.


Préserver la mémoire de Brazzaville


Après l’allocution de la directrice générale du mémorial Pierre-Savorgnan-de-Brazza, présidente du comité d’organisation de cette journée culturelle et scientifique, le tour est revenu aux conférenciers de débattre sur des thèmes précis. Dans leurs échanges, ils ont souligné l’importance de préserver la mémoire de Brazzaville. La première conférence animée par Joachim Emmanuel Goma-Thethet, professeur titulaire à l’université Marien- Ngouabi (UMNG), a porté sur le thème « Dire et connaître Brazzaville à travers la chanson de la rumba congolaise». Il a souligné que Brazzaville a des diminutifs dans les chansons congolaises. « On appelle Brazzaville aussi Béa, Brazza. Il y a des synonymes qui confèrent la ville de Brazzaville qui sont issus soit du français, soit des langues locales, langues nationales... ». S’en est suivi la deuxième conférence avec le Pr Joseph Nzidi. Enfin la troisième avec Ghislain Miélodore Mvpoula-Massamba, docteur en littérature africaine à l'UMNG.   


Satisfait d’avoir assisté à cette journée culturelle et scientifique, l’un des conférenciers a indiqué qu’en tant qu’étudiant, il a appris beaucoup de choses, notamment l’histoire du passé du Congo avec la ville de Brazzaville qui s’appelait N’Cuna-Mfoa avant la venue de l’explorateur franco-italien, Pierre Savorgnan de Brazza; la pédagogie et même plus car il a été édifié sur le mémorial Pierre-Savorgnan-de-Brazza.

 Notons que la journée culturelle et scientifique a été animée par l’artiste musicien Jean Didier qui a brillamment interprété la chanson Congo ékolo monene » de feu Jacques Loubélo.


Article de Bruno Zéphirin Okokana publié le 11 octobre 2025 sur adiac congo

 
 

© 2025 - Rodrigue Nguesso

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